Brûlage des déchets verts…
Bonjour à nos lecteurs,
Dans le bulletin municipal récemment distribué, nous pouvons lire en page 13, que le brûlage des déchets verts est interdit par la loi n° 2020-105 du 10 Février 2020. Ispoure bien sûr, ne faisant que rappeler les textes.
Sont énumérés et considérés comme déchets verts : l’herbe de tonte, les épluchures de fruits et légumes, les feuilles mortes, les résidus d’élagage, de taille et de débroussaillage.
Dans cette liste, l’herbe de tonte, les épluchures de fruits et légumes me paraissent effectivement à écarter de toute tentative d’incinération. Par-contre, les feuilles mortes, résidus de tailles et débroussaillages bien secs, ne génèrent pas de nuisances.
Le texte poursuit :
- le brûlage des déchets verts dégage des substances toxiques pour l’humain et l’environnement
- En raison des odeurs qu’ils dégagent, les déchets verts brûlés sont une nuisance pour le voisinage
- De tels feux produisent des colonnes de fumée.
J’arrêterai là, la liste des interdits et leurs conséquences, en notant toutefois que l’article 131-13 du nouveau Code Pénal prévoit l’application d’une contravention de 450 €.
Mais ne se moque t-on pas de nous ? Il suffit de constater ces derniers jours, les nombreux écobuages contestés par certains, approuvés par d’autres, et autorisés par les services préfectoraux, qu’il y a un problème de nuance dans l’application de la loi. Les lois de la république ne s’appliquent-elles pas à tous les citoyens, sans exception ? Qui est chargé de constater les entorses dans nos jardins ? En attendant, vous aurez constaté comme moi, que l’atmosphère est chargée de fumées qui opacifient la vue de nos sommets, et occultent les rayons du soleil. N’y a-t-il pas dans ces fumées, des nuisances pour nos poumons bien pires que nos petits feux de jardins ?
Je vous laisse méditer…
Jean-Baptiste
Le temps clément autorise la mise à feu des parcelles
L'air est tellement chargé, qu'il est presque impossible de distinguer les sommets de nos montagnes