Célébration du 11 Novembre 2023
Bonsoir chers lecteurs,
Comme chaque 11 novembre, la France et les communes françaises célèbrent l’Armistice de la première guerre mondiale, devant la stèle érigée dans les communes entre 1920 et 1925.
Le sursaut civique que nous avions observé ces deux dernières années, avec la présence des enfants des écoles, ne s’est pas poursuivi.
Nous avons noté, outre la présence du premier magistrat M. Claude Barets et de quelques conseillers, les anciens maires et anciens conseillers, les membres de l’Association des Anciens Combattants (CATM), avec en tête leur porte-drapeau M. Gabriel Etchecahar, Madame Rachel Binet, Directrice des écoles, et Madame Senderain Cécile, députée suppléante, et quelques fidèles Izpouriens.
Après l’appel des soldats dont la liste est gravée sur le marbre, Claude Barets a lu la lettre de M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, puis l’assistance a entonné la Marseillaise.
Les deux enfants présents ont apporté les gerbes déposées devant la stèle en mémoire de nos soldats, après quoi, Mr le maire a invité tous les présents à la mairie pour le verre de l’amitié.
Jean-Baptiste
Voici le message de Sébastien Lecornu
Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans déjà que, dans la clairière de Rethondes, le maréchal Foch a apposé sa signature sur la convention d’armistice.
Cinq ans déjà que Clemenceau a présenté l’armistice à la Chambre des députés, saluant l’Alsace et la Lorraine retrouvées, honorant « nos grands morts qui ont fait cette victoire ». Et dans cette heure terrible, à l’appel du carillon des églises et des beffrois, dans le silence des canons qui se sont tus, coulent à travers tout le pays des larmes de soulagement et de fierté.
Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans que les blessures cicatrisent lentement. Sur les visages des gueules cassées. Dans le cœur des veuves. Dans la solitude des orphelins. Devant les tombes ouvertes pour un fils ou un père. Au pied des monuments aux morts dont s’est couvert le pays. Les Français sont devenus des sentinelles de l’oubli.
Le 11 novembre n’est plus seulement une date. C’est devenu le rassemblement de tous les Français.
C’est le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire.
C’est le 11 novembre 1923, quand André Maginot allume la Flamme, présence vivante du souvenir des morts. Une flamme qui ne s’est plus jamais éteinte depuis.
C’est le 11 novembre 1940, quand, dans le désarroi des consciences, les lycéens et les étudiants de Paris font de la flamme un symbole de résistance. Quand chez nos compatriotes alsaciens et mosellans, coupés de leur Patrie, la résistance s’organise.
C’est le 11 novembre 1943, quand les résistants de l’Ain devancent la Libération en défilant dans Oyonnax.
C’est aussi le 11 novembre 1944, quand la France retrouve le droit de célébrer la victoire.
Alors, face aux noms inscrits sur les monuments devant lesquels nous sommes rassemblés, nous nous souvenons de tous les morts pour la France qui trouvent le repos dans nos mémoires reconnaissantes. Nous nous souvenons de ceux de 14, de ceux de 40 et de 44, de ceux de 1954 et de 1962, de ceux de 1983 ou de 2008 et de tous les autres. Nous nous souvenons de l’adjudant-chef Nicolas Latourte, du sergent-chef Baptiste Gauchot et du sergent-chef Nicolas Mazier, tous trois morts pour la France en 2023.
Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.
Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.
Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.
Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :
Vive la République !
Et vive la France !
L'assistance sous le porche de l'église qui abrite notre stèle
Claude Barets lit le contenu de la lettre du Ministres des Armées
Madame Binet, directrice avec les enfants et G Etchecahar porte drapeau
Les fleurs déposées sous la stèle
Notre stèle abritée des intempéries
Le pot, bien sympathique .