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Le Coeur du Pays Basque !

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11 novembre 2025

11 Novembre 2025 - La flamme du souvenir vacille

Bonjour chers lecteurs.  
 
Les cérémonies officielles commémorant chaque année l'anniversaire de la cessation du conflit de la première guerre mondiale, se déroulent devant une assistance qui s'étiole chaque année.  Nous n'étions qu'une quinzaine...
Notre école, avec son RPI, ne fournit plus les élèves qui venaient avec leurs maîtres.
C'est dommage! Qu'en restera  t-il dans quelques années ?
Seule une jeune fille de 11 ans a placé les gerbes au pied de la stèle dédiée à nos soldats disparus à la fleur de l'âge pour beaucoup d'entre-eux.
Mr le Maire a lu comme à l'accoutumée, le message ci-dessous reproduit de madame Catherine VAUTRIN  ministre des Armées et des Anciens Combattants, avant de procéder à l'appel des morts pour la France et chanter tous ensemble la Marseillaise notre hymne national.
 
Après quoi, tous les présents étaient conviés en mairie pour boire le verre de l'amitié. 
 
Jean Baptiste.
 
 

Message 

de Madame Catherine VAUTRIN , ministre des Armées et des Anciens combattants

et de Madame Alice RUFO , ministre déléguée auprès de la  ministre des Armées et des Anciens combattants

11 novembre 2025

 

Le 11 novembre, la France écoute battre son cœur.  Elle se recueille devant les noms de ceux qui ont donné leur vie pour que nous vivions libres. Elle se rassemble pour commémorer la victoire et célébrer la paix.

C'était il y a 107 ans. Au fracas des armes succédait le silence des plaines dévastées de Champagne, des vallées de la Meuse, des forêts d'Argonne.

Ce silence portait le poids immense de ceux qui étaient morts, durant quatre années, dans les grandes batailles, couchés dessus le sol ou ensevelis sous la boue.

Un million quatre cent mille soldats « tombés au champ d'honneur», autant de familles meurtries. Quatre millions de blessés et de mutilés. Et parmi ceux apparemment indemnes, combien de nuits hantées par des terreurs sans fin.

***

Chaque année, devant les monuments de nos communes, les générations se rejoignent.

Unis dans cette mémoire, nous rendons visible l'idéal qui nous tient debout, le sens que nous avons donné à notre histoire, le projet collectif que nous poursuivons par-delà les tragédies. « Construire un ordre tel que la liberté, la sécurité et la dignité de chacun y soient garanties », selon les mots du général de Gaulle en 1941. Ce projet porte un nom : la République.

La République a donné à chaque soldat mort pour la France, aussi anonyme soit-il, d'être  honoré à la place la plus élevée : celle qu'occupe la tombe du Soldat inconnu sous l'arc de Triomphe.

En lui s'incarne le sacrifice de tous les morts pour la France,  et  ceux qui, loin de chez eux, sont tombés en Indochine, en Algérie, dans les Balkans, en Afrique, en Afghanistan, au Levant.

 En lui se mêlent leurs visages venus de tous horizons. Ceux des fusiliers marins bretons et des tirailleurs sénégalais, unis dans le même héroïsme à Dixmude. Ceux tombés à Verdun et sur les plages de Provence. Ceux des francs-tireurs et partisans, et des résistants du réseau Alliance. Ceux de ces combattants venus du Pacifique, des Amériques et d'Asie, qui reposent désormais dans le sol de France, sous les croissants, les étoiles, ou les croix des carrés militaires. Ceux des incorporés de force alsaciens et mosellans, pris dans le drame intime de leur conscience. Ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n'y croyaient pas.

 Sur ce soldat de tous les âges et de toutes les origines, la flamme du souvenir ne s'est  jamais éteinte.

***

Il y a cent ans, en 1925, était organisé aux Invalides le premier atelier de confection du Bleuet de France. Devenue le symbole de la solidarité avec le monde combattant, cette petite fleur qui poussait dans les tranchées témoigne de la force d'âme de la Nation.

Force d'âme qu'ont rappelée les commémorations du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération et de la Victoire, dans une époque, la nôtre, où nous réapprenons que la guerre est possible.

 Assistant depuis Londres au péril qui pesait sur la survie même de la France, la philosophe Simone Weil offrait en 1942 une définition du patriotisme que chacun peut faire sienne : « le sentiment de tendresse poignante pour une chose belle, précieuse, fragile et périssable ».

Ce patriotisme demeure une nécessité vitale. Marc Bloch, « l'homme des Lumières dans l armée des ombres », en incarna l'exemple.  Son entrée au Panthéon le 16 juin prochain, décidée par le Président de la République, rappelle que l'esprit de défaite est toujours un poison mortel.

La flamme qui animait fut une invincible espérance,  l'espérance de ceux qui ont décidé d'être forts pour protéger ce qui est juste.

Cette espérance que symbolisaient déjà dans le ciel de Reims, le 11 novembre 1918, les tours restées debout de la cathédrale martyre. Le 8 juillet 1962, sous ses voûtes reconstruites, était scellée la réconciliation francoallemande, pour que  l'Europe vive libre et en paix.

Car là sera toujours l'espérance de la France, fidèle au sacrifice de ses anciens, à ses valeurs et à ses promesses, consciente de sa vocation universelle au service de la paix.

Vive la République. Vive la France !

 

 

  Voici également le message de l'union Française des Associations de Combattants qui a souhaité faire lire ce texte par des enfants des écoles dans les villages de France :

 

L’UFAC souhaite que ce message soit lu par une jeune fille ou un jeune garçon. Il convient toutefois que la lectrice ou le lecteur ait non seulement lu le texte auparavant, mais qu’aussi il lui ait été expliqué. Il appartient donc à toute instance éducative ou associative parrainant localement cette future lectrice ou ce futur lecteur, d’assurer cette information en insistant sur le contexte de l’époque.

 

Aujourd’hui, nous commémorons, dans toutes les villes et dans tous les villages de France, la signature à Rethondes de l’Armistice mettant fin à la guerre de 1914-1918.

Après le conflit, partout ou presque partout, ont été érigés des monuments aux morts ou des stèles commémoratives, véritables sentinelles de la mémoire qui nous rappellent les sacrifices et les souffrances endurés par nos aînés.

En outre, la Nation a décidé d’honorer un soldat symbole de tous les Morts pour la France. Ainsi, le 11 novembre 1920, le corps d’un soldat français inconnu, tombé au champ d’honneur au cours de la Première Guerre mondiale, est solennellement honoré sous l’Arc de Triomphe, puis y est inhumé en 1921.

En 1923, afin de perpétuer ce souvenir et ce sacrifice, une Flamme brille sur sa tombe. Celle-ci n’a jamais cessé d’être ravivée chaque soir, y compris sous l’occupation. Le 11 novembre 1940, des étudiants de France se sont même réunis pour honorer le soldat inconnu dans un des premiers actes de la Résistance française à l’occupant.

Malgré le traité de paix signé à Versailles, la Première Guerre mondiale qualifiée de “grande” alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand, ne fut pas la dernière, comme tous l’avaient espéré.

C’est la raison pour laquelle, l’Union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC), œuvre à l’interdiction du recours à la guerre pour le règlement des différends internationaux et défend ardemment le droit de chaque être humain à la paix.

Pour ce faire, l’UFAC agit résolument et avec persévérance pour la paix, en particulier en direction des jeunes générations, nos successeurs en tant que “Passeurs de Mémoire”, invitées à devenir des citoyens d’un monde tolérant sans haine ni guerre.

Dans ce monde incertain, il faut rester conscient de la fragilité de la paix et de la nécessité d’unir toutes les bonnes volontés pour la faire perdurer.

Vive la République !

Vive la France. 

Dernière mise au point avant la cérémonie

Dépôt des gerbes au pied de la stèle

Lecture par le Maire, du message de Mme Vautrin

Notre stèle fleurie sous le porche de l'Eglise

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8 novembre 2025

Les chorales basque et corse dans nos murs

Bonsoir à tous.
 
Nous avons l'habitude d'écouter  nos diverses chorales dans les églises alentours.
Une fois n'est pas coutume, cette fois, c'etait tout naturellement dans la salle Faustin Bentaberry d'Ispoure que se produisait hier soir vendredi 7 novembre, l'aîné des groupes locaux Je parle de Nekez-Ari que nous connaissons tous en pays basque et au delà, accompagné  des corses d'Alte Voce musiciens et chanteurs créés voici 25 ans. En tournée sur le continent, le groupe local Nekez Ari leur a proposé ce créneau libre afin d'amortir les frais de transports et d'hébergement, leur laissant même  la totalité des recettes de cette soirée. 
Il ne laissait aucun doute que les atomes crochus des basques et des corses fusionneraient pour nous offrir ce merveilleux concert, certainement un des derniers de la saison avant la trêve hivernale mise à profit pour renouveler leur riche répertoire.
La salle d'Ispoure et ses nombreux spectateurs auront vibré de plaisir sous les voix masculines de Nekez-Ari, et les instruments corses, guitares, mandolines et harmonica. Une parfaite maîtrise des doigts sur les frettes notamment par Jean Mattei au long passé d'ardent défenseur des valeurs corses. Excellent conteur et poète mais aussi pince-sans-rire qui précisa que la guitare, instrument roi, était présente dans toutes les maisons corses tout comme les pistolets et révolvers.
La prestation a débuté par huit chants interprétés par Nekez-Ari dirigé par le chef Ekaitz (Bruno) dont sa voix de soliste est remarquable.
Vint ensuite nos amis corses et leurs nombreuses interprétations, dont les thèmes étaient commentés par Jean Mattei.
Pour terminer, Nekez-Ari rejoindra la scène pour chanter en basque avec nos corses, puis établir la réciprocité en maniant la langue  corses. Et comme le veut la tradition, nous avons, ensemble et debout, chanté l'Agur Jauna.
 
Trois heures de spectacle ininterrompu dans une salle parfaitement chauffée.
Dommage que l'information sur ce concert ait été timide, car elle aurait pu drainer un public plus nombreux.
 
Jean Baptiste

 

6 octobre 2025

Sortie du 3° àge

Bonjour chers lecteurs 
 
Vendredi 3 octobre 2025, 47 personnes du 3° âge d'ispoure, prenaient place à bord d'un car des transports Etchemendy, à destination du Béarn. 
Cette sortie initiée par le CCAS d'Ispoure avait pour but, la visite du Château de Pau, un repas dans la place , et la visite d'un vignoble deJurançon tout proche.
Le fil directeur, notre célèbre Henri IV, Roi de France et de Navarre né à Pau. 
Nous avons gravi la colline d'abord en ascenseur installé dans la tour de la monnaie, puisque c'est ici qu'étaient frappées les pièces de monnaie avec les coins monétaires actionnés par la force motrice du moulin en dessous.
Puis une petite marche pour parvenir à la cour intérieure du château.
Ce bâtiment  qui resta longtemps à l'abandon est aujourd'hui restauré, visité.  Nous avons découvert de belles et grandes pièces ornées  de beaux meubles, lustres et tapisseries murales.
A la sortie de la visite et à deux pas de là, le Parlement de Navarre, siège des rassemblements de nos conseillers départementaux , nous tendait les bras.
Le restaurant n'était pas loin. Que pensez-vous que nous avions au menu? Oui! Bravo vous avez deviné :la poule au pot bien sûr  composée de son bouillon et la poule avec légumes et farce, plat qu'etablit et démocratisa Henri IV pour lutter contre les famines.
Entre-nous, les poules il connaitra, puisque au delà de ses deux épouses successives, on lui prête 56 maîtresses connues. Il doit y en avoir d'autres inconnues, mais nous resterons discrets sur les histoires d'alcoves. Quelle santé notre roi ! Qualifié de Vert-Galant et on le comprend. 
Après une déambulation digestive dans les rues, place Royale et boulevard des Pyrénées duquel la chaîne des sommets Pyrénéens est bien visible, nous avons emprunté le petit funiculaire face à la gare Sncf, pour rejoindre notre car.
Prochaine destination les coteaux Jurançonnais pour la visite d'une exploitation vinicole, le domaine Chateau de Rousse géré par les deux frères Labat.
Nous avons eu une belle présentation du domaine, et la visite des installations en pleine activité de pressurage des grappes.
Assis en cercle autour du maître des lieux et ses bouteilles pour les dégustations, nous avons  bu toutes ses explications techniques, avant de tremper nos lèvres dans les breuvages de Jurançon sec ou liquoreux.  Quelques légers excès ont transformé les plus discrets en bavards incontrôlables. 
Bref, un passage en boutique s'imposait pour déguster une fois chez soi un bon verre de Jurançon.  Inutile de vous préciser que la soute du car contenait de nombreux  cartons. 
Partis à 8 heures, nous sommes revenus à 20 heures, soit 12 heures de détente totale.
Merci aux responsables municipaux pour ce voyage annuel qui nous permet, conjointement au thème de la sortie; de faire connaissance avec les nouveaux résidents du village.
Jean-Baptiste

Arrivée au  Château de Rousse à Jurançon

 

Notre sympathique guide du matin au soir 

Remarquez au fond  la chaîne des Pyrénées 

Passage obligé par la boutique

 

Le lit du jeune roi, fait dans une coquille de tortue marine

 

Dans le funiculaire en descente

Explications par m. LABAT avant dégustations 

1 septembre 2025

Au pied de la Tour Eiffel en Camping-car ! ! !

Bonjour à Tous,

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Une belle sortie pour admirer

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La Tour Eiffel :

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Aux Saintes Croix aux Mines ! ! ! 

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De jour comme de nuit......

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.Cordialement Patrick.

12 août 2025

Les dernières entorses à nos éventuels régimes

Bonsoir chers lecteurs. 
 
Nous voici en fin de fête patronale (le saint patron Laurent fêté le 10 août).
J'en profite pour faire un coucou aux lectrices et lecteurs qui portent ce beau prénom Laura, Laure, Laurence, Laurent, et ses variantes.
Les anciens jeunes clôturent donc ces festivités en participant sur l'invitation du comité des fêtes, au goûter traditionnel le mardi 12 août. 
C'est promis, les excès sont terminés, et nous rentrerons sagement dans les clous de nos régimes individuels. 
Les jeunes du comité, aux petits soins, nous avaient préparé un copieux goûter,  arrosé de vin d"Irouleguy local ou jus de fruits. Nous étions seize aînés, chiffre un peu faible par rapport au nombre de retraités, mais sensiblement identique à 2024.
Nous en avons profité pour refaire un peu l'actualité  locale, celle qui, dans les prochains mois, fera l'essentiel des sujets, aujourd'hui orientés sur nos chaleurs extrêmes. Vous aurez compris qu'il s'agira du renouvellement de notre conseil municipal, sujet hautement brûlant.
Affaire à suivre...
 
Jean-Baptiste.

Tables prêtes à nous accueillir dans une salle préservée de la chaleur.

Quelques dames à table

 

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10 août 2025

L'Entretien des bâtiments publics

Bonjour chers lecteurs,

Notre école communale date du début des années 1900. C'est une belle bâtisse solide, agrémentée de pierres d'Arradoy dans ses entourages de portes,  fenêtres et angles de murs.
Elle bénéficie régulièrement de travaux d'améliorations intérieures. Aujourd'hui  il était  temps de rafraîchir les revêtements de façades  et peintures des boiseries et volets. Certainement les derniers investissements importants de cette mandature ? 
C'est chose faite,  notre école est maintenant pimpante, pour accueillir, dès la rentrée, nos têtes blondes du RPI.
Les peintres changeront de trottoir après les fêtes  locales en cours  pour s'attaquer à notre salle des fêtes. 
Et pendant ces travaux, nos ouvriers municipaux n'ont pas chômé sous le cagnard : ils ont nettoyé au karcher le fronton de pied en cap. Une aubaine pour se rafraîchir en travaillant !
Il est maintenant tout beau pour accueillir, une partie de pelote. Mais déjà quelques reflux stomacaux inopinés ont laissé quelques traces au sol. Normal, ce sont les fêtes durant lesquelles les excès sont tolérés.
Je n'apprendrai rien aux villageois avec ces lignes, plus orientées vers nos fidèles lecteurs dispersés aux quatre coins de l'hexagone, et même outre atlantique. Ils sont friands d'avoir des nouvelles de leur village, et en profite pour leur transmettre mes amitiés.
 
Jean-Baptiste
 

Vous reconnaitrez votre école, celle de vos familles depuis quatre générations, avec ses nombreux souvenirs.

Construction datant des années 1935, toujours solide, avec ses bardages et grillages protecteurs.

 

Bonjour à Toutes et Tous,

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 ce très joli Fronton d'Ispoure,

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possède exactement 458 pierres,

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 extraitent sur l'Arradoy ! ! !

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Le saviez Vous ?

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Moi oui ! ! ! 

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Cordialement Patrick Delavaud. 

9 août 2025

La rénovation de la maison Elizetxia

Bonjour chers lecteurs,

Avez vous remarqué la maison sise au  51 de la rue Abotia, juste avant l'église, en montant à gauche. Bàtisse au charme certain  reluquée par de nombreux passants en quête  d'un achat. Mais elle n'est pas à vendre.
Pour nous, enracinés à Ispoure depuis notre naissance, c'était la maison de Martin Marro-Ouret dit Pattin Ouret.. Sa petite fille Pierrette Gouanere-Caussade vient d'entreprendre  une rénovation complète  de l'extérieur comme de l'intérieur. La voici mise au goût du jour,  avec une baie vitrée donnant sur la nouvelle terrasse exposée sud-ouest. Elle reçoit  déjà  la famille de Pierrette, donnant à cette maison, une nouvelle vie. 
Il est loin le temps où la majeure partie du terrain était consacrée au jardin potager, avec ses petites serres pour faire éclore les plants de légumes vendus au marché de Garazi, comme le faisaient beaucoup  d'Ispouriennes..
Paris ne s'étant pas fait en un jour, ici aussi, il faut un peu de patience pour réaliser les finitions extérieures sur le beau terrain dont bénéficie cette propriété. 
Bienvenue à Pierrette et sa famille à Ispoure,  dans le berceau familial.
 
Jean-Baptiste

 

8 août 2025

BIZARRERIES à l'EGLISE

Bonjour chers lecteurs

 
Notre église, perchée sur la colline, est ouverte tous les jours. Merci à Philippe qui gère cette accessibilité.
De nombreux visiteurs de passage ou fidèles y pénètrent pour satisfaire une simple curiosité, ou  alimenter leur nourriture spirituelle.
Sans trop en connaitre la raison, ni même l'identité d'un  généreux donateur, on y trouvait, l'été dernier, une sorte de mini épicerie  sociale  avec "en rayons", quelques boîtes de conserves parfaitement comestibles (haricots rouge,  pois chiche, raviolis accompagnées d'une bouteille d'huile,  du café et autres pots de confitures.
Il semblait même que ce rayon fut régulièrement approvisionné en fonction des retraits effectués. On y a trouvé quelques pots de yaourt, qui en raison de la rupture de la chaine du froid, ne peuvent être conservés ni délivrés en ces lieux.
Il y a encore quelques semaines,  subsistaient toujours des pots de confitures. 
Où trouver une explication rationnelle à ces dons ? 
Aujourd'hui, il n'y a plus rien. Le rayon est vide. 
La campagne des restos du cœur accuse elle aussi une baisse de 20% dans leur dernière collecte auprès du public. Les temps sont durs, le panier de la ménagère ne cesse de coûter plus cher à la caisse des magasins. De ce fait, y aura t'il plus tard un réapprovisionnement ?   Ou ce donateur traverse t-ll lui aussi des turbulences financières,  la galère quoi... Dieu seul pourrait y répondre,  mais, c'est bien connu, les voies du seigneur sont impénétrables .
En attendant des jours meilleurs, bonne fête à tous.
 
 
Jean Baptiste

 

 

 

7 août 2025

Un peintre et poète à Ispoure...

Bonjour chers lecteurs
 
Il n'est pas d'ispoure  mais y a déposé ses valises voici quelques mois. D'un abord jovial, il a vite noué quelques relations dans le village et au delà, retrouvant même un camarade d'études au Lycée Louis Barthou de Pau devenu instituteur dans notre école. 
Je veux citer notre concitoyen Ellande Bakean, qui préfère, pour raison perrsonnelle, utiliser son pseudonyme d'écrivain-poète.
Après publications de nombreux romans, il vient de publier un recueil de poèmes sous le titre " Les anges m'ont appris", qui lui a valu les honneurs de la presse locale (voir article de Patrice Crusson,  sur l édition Sud Ouest Pays Basque du mercredi 21 mai 2025).
On y apprend qu'il rêve d'organiser à Garazi  un festival de poésie à l'horizon de septembre 2026.
Son rêve est en cours d'études et d'ébauche auprès d'un groupe ouvert à la poésie à Saint Jean Pied de Port. A vrai dire, le projet avance à grand pas !
Ellande possède une autre corde à son arc, puisqu'il peint aussi. Il vient de terminer une fresque sur le mur de son jardin.
Orientée vers des villages d'Amérique du Sud qu'il a sillonné dans le cadre de ses activités professionnelles,  on peut y retrouver des similitudes avec notre village montagnard, et son clocher.  Seul le portrait reconnaissable du personnage que fut Che Guevara peut interpeller.. Mais n'y a t-il pas dans chaque basque, et sous le béret, un soupçon révolutionnaire ?
Voici, ci-dessous, cette fresque qui embellit sa terrasse,  le faisant encore voyager.
 
Jean Baptiste.

Ellande que vous avez croisé sur nos rues d'Ispoure

 

La fresque peinte sur le mur de clôture de sa résidence

 
7 juillet 2025

Terrain de jeux intergénérationnels

Bonjour chers lecteurs 
 
Les usagers empruntant la rue de la Fondation Luro sont en droit de s'interroger sur les personnes d'un certain âge, régulièrement aperçues assises dans des chaises et bancs publics,  ou déambulant en bordure du parking face au point d'apport volontaire.
S'agirait t-il d'un groupe de résidants échappé de l'enceinte de l'Ehpad Luro, ou d'une de leur annexe ludique destinée aux pensionnaires valides ? Après tout, pourquoi pas? Ces lieux sont ouverts à tous, et la fréquentation de l'aire de jeux le prouve. 
Je vous rassure; la douzaine d'aînés assis ou debout autour de ces sièges ne sont que des membres du Club Izpurako Gehienak,  fanas de pétanque, qui occupent cette zone du boulodrome plusieurs apres-midi par semaine , en fonction de la météo locale. C'est ainsi que les parties sont programmées les dimanche, lundi, jeudi voir samedi, pour ceux qui peuvent se libérer, sachant que les retraités sont toujours très occupés.
En fonction du nombre de joueurs, nous divisons notre cadre en deux, pour permettre au plus grand nombre de participer aux mènes.
Certes, certains traînent  les pieds, mais possèdent  un bon bras pour pointer et bien se  placer le plus près du but, nos dames allant même faire des biberons, ce qui paraît d'une logique évidente pour la gent féminine. 
Quant à certains messieurs,  ils sont experts dans les tirs à la sautée ou au fer,  ce qui décontenance les premières citées dont les efforts se trouvent anéantis en quelques secondes, soit une position qui s'avère bien éphémère.  Mais c'est le jeu, qui ne décourage personne.
Hier, 3 juillet 2025, en pleine partie, ce sont des écoliers qui  revenant d'une sortie pédestre sur l'Arradoy,  sont venus en masse sur l'aire de jeux, nous entourer avec une envie manifeste de s'initier aux boules métalliques. Il n'aura pas fallu les prier et nous avons sorti toutes nos boules pour accueillir et permettre au plus grand nombre de ces sympathiques jeunes des deux sexes de goûter à ces jeux qui occupent leurs aînés.  C'était bien agréable de partager ces instants avec les élèves  de Garaziko Ikastola en balade de fin d'année  scolaire. Bonnes vacances à tous les enfants et...à leurs maîtres. 
 
Jean-Baptiste.
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

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