Bonjour chers lecteurs

Nous avons appris le décès de Antonio Marcolongo, âgé de 95 ans, survenu ce 15 décembre à l’Hôpital de Saint-Palais, où il avait été transporté il y a 7 jours par les pompiers de Garazi, pour une insuffisance respiratoire, puis d’autres complications qui se sont greffées.

Il était né le 18 juillet 1927, à Montagnana, province de Padoue, ville de la Vénétie en Italie, dans laquelle figure entre-autre, une basilique du XIII ^ème siècle, la basilique Saint-Antoine Sa famille très pieuse, lui attribuera ce prénom.

Personnage truculent, Antonio résidait dans la maison Etxartia du Bourg, à deux pas du fronton, et était connu à Ispoure et dans les grandes surfaces pour sa verve italienne, mais aussi à Ahaxe où il a, auparavant, résidé.

Son parcours professionnel fut atypique : Il travailla en Italie dans l’hôtellerie-restauration, avant de venir en France, à Paris durant trois ans, puis descendre à Nantes pendant treize ans, toujours dans le même domaine.

Avec Serge son ami, ils tiendront dès 1988 et durant 15 ans, deux commerces de pierres et minéraux sous l’enseigne « La Topaze », installés rue de la Citadelle et rue d’Espagne, qui leur vaudront d’être parfaitement connus dans le monde commerçant de la vieille ville, et des nombreux et fidèles clients.

Depuis 16 années, sans moyen de locomotion, il avait quitté Ahaxe pour se rapprocher de Garazi ; Ceux qui le connaissaient, se souviendront de l’avoir aperçu il y a quelques années déambulant dans les rues d’Ispoure et de Garazi, avec sa canne, bien droit et avec prestance.

Ces dernières années, il ne sortait guère ; juste autour de sa résidence, souffrant d’une jambe qui le fatiguait. Après plusieurs hospitalisations, et au vu de son grand âge, son fils avait essayé de lui faire admettre qu’il ne pouvait plus rester seul, en acceptant son placement en EHPAD, ce qu’il refusait catégoriquement pour conserver sa façon de vivre, et sa libre autonomie. Les personnes de son entourage proche, comprendront aisément la réticence d’Antonio doté d’un caractère bien trempé.

Selon ses volontés, il sera incinéré, puis ses cendres dispersées à Iraty.

Nous adressons à ses deux enfants Francis et Corinne et leur famille, nos plus sincères condoléances.

Jean-Baptiste